L’égalité à tout prix?

Être féministe et pour l’égalité homme-femme ne devrait même pas être questionné. Les femmes doivent avoir les mêmes droits que les hommes. Point.

Le droit à des services qui leur sont propres tel que l’avortement par exemple. Le droit à l’éducation, à un travail rémunérateur et le droit d’exercer une profession dans le domaine de leur choix.

Le droit de pouvoir se promener dans la rue le soir sans se faire intimider, le droit d’être protégée en cas de violence tout comme le droit d’aspirer aux plus hautes sphères du pouvoir.

En fait, le droit de faire tout ce que les hommes font et d’aller partout où les hommes vont. Jouer au hockey, comme fréquenter les mêmes bars. Oui, même apercevoir des femmes dans des bars de danseuses n’est pas exceptionnel.

Mais est-ce que l’égalité donne le droit d’être tout ce que les hommes sont?

Pour hommes seulement

L’automne dernier, la ville de Rivière-du-Loup s’est retrouvée devant le Tribunal des droits de la personne parce qu’elle a favorisé la mise en place d’un groupe qui organise une activité hebdomadaire de menuiserie… pour hommes seulement.

L’idée a été importée d’Australie et elle est fort simple : permettre à des hommes de 50 ans et plus d’échanger entre eux autour d’une activité manuelle qui les intéresse afin de briser leur isolement après la retraite, une rupture ou le décès de leur conjointe.

Une femme a porté plainte pour discrimination lorsqu’on lui a refusé l’accès aux rencontres.

L’histoire pourrait être banale, mais elle illustre bien l’incompréhension des besoins des hommes par rapport aux revendications des femmes.

« Moi aussi j’ai le droit de faire menuiserie! »

Les femmes ont autant de droits que les hommes à faire de la menuiserie.

Là n’est pas la question!

Mais les hommes n’auraient-ils pas droit de se retrouver entre eux, une fois par semaine pour discuter de ce qui les concerne avec pour prétexte… la menuiserie?

Les hommes ne pourraient-ils pas avoir un lieu où ils peuvent s’échanger des trucs et des outils tout en parlant de leur dernier examen de la prostate?

Ne leur serait-il pas possible de discuter entre eux de problèmes typiquement masculins qui les touchent? C’est un besoin légitime et même salutaire. N’est-ce pas ce que les femmes s’attendent de leurs hommes… qu’ils s’ouvrent?

On ne parle pas de sexisme ou de misogynie, mais de… pudeur !

L’égalité entre les sexes s’arrête donc là, car en aucun cas il n’est question d’écarter les femmes par supériorité ou condescendance.

Les organisateurs ont d’ailleurs suggéré d’organiser un atelier mixte à une autre case horaire pour satisfaire le désir de la plaignante.

Non! La dame voulait celle-là ! Elle s’est sentie offusquée et elle a porté plainte (Journal de Québec). 

Je m’explique donc mal cette plainte. C’est un manque flagrant de sensibilité et d’empathie. Ou c’est l’œuvre d’un groupe organisé qui a un agenda à pousser. Allez savoir.

Il faut éviter de mettre des lunettes féministes égalitaires, mais plutôt regarder l’être humain derrière. La vie, ce n’est pas toujours une cause. Il y a des individus avec des spécificités.

Cette activité est née du besoin de se regrouper pour échanger autour d’une boîte à outils comme ils le feraient autour d’une bière après le travail ou dans un vestiaire de hockey. À 50, 60 ou 70 ans, le hockey n’est peut-être plus le lieu idéal, les patins sont parfois accrochés depuis longtemps et quand l’heure de la retraite a sonné, les collègues disparaissent.

Des lieux d’échanges réservés

Des lieux réservés aux femmes, à leurs compétences, à leur spécificité où l’homme n’a carrément pas sa place sont nombreux. Il y a même des gyms pour femmes seulement. Ai-je entendu un homme porter plainte à une commission quelconque? Non.

Pourquoi est-ce si facile de reconnaître que les femmes sont différentes, mais pas l’inverse? Je vois mal un homme revendiquer « son droit » à participer à une rencontre de femmes sur l’allaitement durant laquelle, entre deux tétées, les participantes vont se mettre à parler de leur épisiotomie.

Une belle initiative saluée par Radio-Canada dans un reportage devient soudainement un geste « discriminatoire » aux yeux de certaines.

Nous sommes en 2017… les tavernes n’existent plus. Les femmes ont gagné nombre de combats pour l’égalité des sexes. N’est-ce pas le temps de reconnaître nos spécificités?

On peut facilement comprendre le réflexe d’exiger que tout ce qui est bon pour pitou le soit pour minou.

« C’est mon droit de faire de la menuiserie ! », dit-elle. C’est son droit de foutre la merde aussi !

Mais celle qui a porté plainte fait totalement fausse route et témoigne davantage d’un matriarcat qui veut interdire aux hommes d’être comme ils sont, c’est-à-dire d’exister autrement qu’à travers le regarde d’un féminisme qui rejette et combat les hommes.

« C’est mon droit de faire de la menuiserie! », dit-elle. C’est son droit de foutre la merde aussi!

Des femmes, des mamans, des veuves, des retraitées qui se regroupent entre elles pour discuter de leurs bobos, de leurs maris, de leur sexualité, de leurs bébés, de leurs accouchements, de bouffe, etc., c’est bien accepté dans la société.

Les hommes semblent instinctivement comprendre ce concept chez les femmes et respectent l’homogénéité du groupe, alors que l’inverse passe moins bien.

Encore une fois, on parle ici de pudeur, pas de sexisme ! Qu’est-ce que les droits de la personne font ici? Où est le gros bon sens?

Les hommes québécois ont le titre mondial peu enviable de ceux qui se suicident le plus. Les priver d’un lieu où ils peuvent s’exprimer librement ne fait qu’accentuer l’isolement!

Ne pas admettre une femme dans ce groupe de menuiserie n’a rien à voir avec une question de droits et liberté, c’est une question d’intimité, de pudeur et de spécificité. C’est pour les uns sans être contre les autres. Point !

1 a commenté sur “L’égalité à tout prix?”

  1. Des femmes et non les femmes, nuance pour débuter. Mais tout en restant objectif il faut tout de même admettre que si la charia féministe s’est imposé ici c’est que la grands majorité des femmes n’ont su se tenir debout devant tant d’injustices sociales. Elles représentent 52% de la population alors ne me dites pas qu’elles n’ont ni influence ni responsabilité devant le canevas social actuel. Mais comment résister à tant de privilèges?

    Oui elles ont fermé les tavernes, elles sont allé en cour à moult reprises pour avoir accès là où les hommes seulement pouvaient y être. Puis elles ont fait des trucs pour femmes seulement, maison des femmes, refuges pour femmes, club de sports, club pour lesbiennes seulement, CLSC où les hommes ne sont pas les bienvenus. Re : Le Rapport Rondeau : (Juste lire les recommandations)
    http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/document-001442/ Etc…

    C’est une  »égalité » à deux vitesses. Il est tout aussi légitime pour les hommes de se retrouver entre eux que pour les femmes de faire de même. Mais quand le vrai but est de détruire le masculinité…

    Diviser pour mieux régner. Mais pire encore elles se sont attribuer la quasi totalité des budgets en matière de santé: : http://www.optionsante.com/pdf/actualitemedicale28.01.09.pdf comme en matière sociale. Il faut isoler les hommes à tout prix. Et cela devient de plus en plus la guerre contre les non-femmes. Tous savent très bien le taux de suicides masculins au Québec : Une question qui peut sembler bien banale, mais qui ne l’est pas du tout: si vous aviez la chance de sauver la vie d’une personne, est-ce que vous le feriez? La Charte des droits et libertés du Québec est claire à ce sujet: «Toute personne doit porter secours à celui dont la vie est en péril.» (Chapitre 1, article 2)
    La réponse haineuse (remarquez bien qui signe)
    http://sisyphe.org/spip.php?article1487

    Ce féminisme qui devait libérer les femmes est devenu de facto un féminisme qui les portent envers la dépendance étatique. L’état étant devenu soit le père soit le mari. Qui choisi prends pire. Dans son livre Écoute petit homme William Reich dit qu’on change toujours un martyr pour un pire. http://edenguard.fr/Docs%20NRJ%20Et%20Cie/Wilhelm%20Reich/EcoutePetitHomme.pdf

    Et qui dit dépendance dit ne pas être libéré.

    Et ma dénonciation de ce féministe pervers et de leurs suppôts ne s’arrête pas là. Partout dans le monde où cette perversité avance, de paire avec la dénatalité, les sociétés reculent.

    De la garderie au secondaire elles se sont approprié la majorité des jobs. Et nous voyons bien ce qu’elles font des non-femmes. Idem pour les employés du secteur gouvernemental. Ça fait longtemps que le 50% est dépassé mais des femmes continuent d’acquérir les jobs et ce sans aucun malaise. Belle égalité.

    Force est donc de constater qu’entre le discours et les actes la dichotomie est énorme.

    Dommage car même ici les graphiques sont refusé.

Les commentaires sont clos.