Ce qui m’intéresse par dessus tout dans le cadre de ce blogue, c’est l’étude du biais idéologique féministe dans les médias de masse au Québec. Comme plusieurs, je constate un penchant subtil pour une lecture biaisée de certaines nouvelles. C’est l’approche globale qui retient mon attention, au-delà du contenu : structure, lexique, style, interprétation des chiffres, etc. De nombreux mots et expressions entrent quotidiennement dans notre cerveau sans que l’on prenne le temps de mesurer ni leur poids ni leur tendance, et, ce faisant, ils participent à coloniser nos esprits. « Inégalité », « encore du travail à faire », « victime », « culture du viol », « écart salarial », etc. : vous pouvez compter sur moi pour passer au peigne fin toutes ces formules consacrées lorsque les médias en abuseront.
Je m’inspire entre autres de la démarche du linguiste américain Noam Chomsky (Propagande, médias et démocratie) qui a patiemment démontré depuis un demi-siècle que nos médias, instrumentalisés par certaines élites, se font souvent les porte-voix d’idées reçues qu’ils prennent pour des prémisse indiscutables. Et qu’ils répandent ensuite à leur propre insu.
Montréalais de naissance et de culture, j’ai choisi la vie rurale au coeur d’un village de Lanaudière où je vis avec ma famille depuis une quinzaine d’années.
Titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en littérature, ainsi que d’un certificat en éducation, j’ai d’abord enseigné au secondaire avant de me tourner vers le cégep où j’enseigne la littérature depuis plus de vingt ans.
Auteur de deux pamphlets, Pour en finir avec l’école sacrifiée et Le Grand Mensonge de l’éducation (coécrit avec deux enseignants), je me consacre désormais à l’écriture romanesque : Le Pont des p’tites misères, La voix du maître, Et le Vent a soufflé sur la glaise.
Mon combat est centré sur l’éducation et la famille.
Ni à gauche ni à droite, pourtant héritier de ces deux tendances, je cherche constamment le centre à travers ma lecture du monde, celle que je vois se déployer ici, au Québec, dans le regard de mes enfants et de mes élèves.